2011年12月8日星期四

Propriété intellectuelle

    La propriété intellectuelle est l'ensemble des droits exclusifs accordés sur les créations intellectuelles à l'auteur d'une œuvre de l'esprit.   Il comporte deux branches :
  la propriété littéraire et artistique, qui s'applique aux œuvres de l'esprit, et est composée du droit d'auteur, du copyright et des droits voisins.
  la propriété industrielle, qui regroupe elle-même, d'une part, les créations utilitaires, comme le brevet d'invention et le certificat d'obtention végétale ou au contraire un droit de protection sui generis des obtentions végétales, et, d'autre part, les signes distinctifs, notamment la marque commerciale, le nom de domaine et l'appellation d'origine.
  L'expression semble n'apparaître dans le droit qu'en 1967 avec la création de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et n'est devenue courante que depuis quelques années.
  De manière générale l'information est libre, avec des exceptions cadrées dans de nombreux pays par une législation sur le secret et/ou la protection de l'information confidentielle ou des secrets commerciaux ou d'affaires, qui peut contredire le droit général des auteurs à disposer de leurs œuvres intellectuelles et favoriser certaines dissimulations. Le secret peut poser problème quand il faut prouver pour la breveter qu'une invention est neuve et originale ou même qu'elle implique une activité inventive.
  L'Australie a créé un Brevet d'innovation pour aider les PME à entrer à moindre frais dans le système de propriété intellectuelle.
  Dans le domaine des brevets où le contexte technologique est rapidement changeant, à la demande des industriels, des lois nouvelles apparaissent et évoluent, pour intégrer de nouvelles formes d'œuvres dépassant souvent le champs des œuvres « susceptibles dapplication industrielle » avec par exemple une partie des obtentions végétales, des molécules nouvelles, des micro-organismes issus des biotechnologies, les bases de données (quand elles ont une réelle originalité et valeur ajoutée), l' invention mise en oeuvre par ordinateur, les programmes informatiques, les schémas de configuration (topographies) de circuits intégrés, les organismes génétiquement modifiés et la bioéthique, la prise en compte de savoirs traditionnels. Dans certains pays, les organismes de recherche et universités, tout en aidant leurs chercheurs à breveter leurs découvertes ont édictés des règlements sur la propriété intellectuelle affirmant les droits de l'Université sur toutes les inventions générées en son sein par ses chercheurs, et « sur la manière de gérer leur valorisation ».
  Certains pays ayant fait de la recherche une priorité ont aussi encouragé, y compris juridiquement le brevetage comme source de revenus. Ainsi le japon possède en complément de son Office National des Brevets une cour de justice dédiée au sein de la Cour d'Appel de Tokyo, dite Cour de la propriété intellectuelle créée par des lois spéciales (Loi sur l'établissement de la Cour de la propriété intellectuelle, Loi sur les brevets) et chargée de lutter contre les préjudices commerciaux induits par la concurrence déloyale (copies, plagiat).

2011年12月1日星期四

Disruptive innovation

 Une technologie de rupture est une innovation technologique qui porte sur un produit ou un service et qui finit par remplacer une technologie dominante sur un marché. Cette disparition de la technologie existante se fera bien que la technologie de rupture soit radicalement différente et qu’elle est souvent moins performante à l’origine selon les critères traditionnels de mesure. Une technologie de rupture survient et domine un marché déjà existant soit en remplissant une fonction que la technologie traditionnelle ne pouvait pas remplir pour une application particulière ou bien en augmentant progressivement les parts de marché au fur et à mesure que les performances augmentent, jusqu’à remplacer ceux qui étaient établis sur le marché.
   Par opposition aux technologies de rupture, les technologies de continuité ou d’amélioration continue ne créent pas de nouveaux marchés: elle procèdent par améliorations et incréments graduels successifs des performances de la technologie actuelle. Les tenants du marché sont donc en concurrence permanente pour l'amélioration de leurs produits. Les technologies de continuité peuvent être "discontinues" (Christensen 1997, p. xviii) (transformationnelles) ou "continues" (évolutives). Les technologies discontinues ne sont pas toujours des technologies de rupture.
    Christensen distingue entre d'une part la rupture inférieure qui vise les clients qui n'ont pas besoin de toutes les performances du marché supérieur et d'autre part la rupture de nouveaux marchés qui s'adresse aux clients qui jusqu'à présent n'étaient pas servis par les entreprises établies.
    La rupture inférieure se produit lorsque le rythme auquel les produits s'améliorent dépasse le rythme auquel les clients peuvent apprendre et adopter la performance nouvelle. Ainsi, à partir d'un certain moment les performances du produit vont dépasser les besoins de certains segments de la clientèle. À partir de là une technologie de rupture peut arriver sur le marché et proposer des produits qui ont des performances inférieures aux produits à base de la technologie traditionnelle mais qui sont suffisants pour satisfaire certains clients. C'est ainsi que la nouvelle technologie pénètre sur le marché.
    L'entreprise en rupture va naturellement essayer d'améliorer ses marges qui sont tout d'abord limitées car portant sur des produits de commodité. Ainsi, elle va innover pour satisfaire les segments supérieurs de la clientèle. Les entreprises établies ne vont pas engager de guerre des prix contre un produit plus simple et avec des coûts de production moindres, ils vont donc se concentrer sur les segments de clientèle les plus exigeants et les plus attractifs. Progressivement les entreprises traditionnelles vont voir leurs parts de marché se réduire et lorsque la technologie de rupture sera à même de satisfaire les segments les plus exigeants du marché la technologie traditionnelle disparaîtra.
    Les ruptures de marché interviennent quant à elles lorsque un produit qui est inférieur selon les mesures traditionnelles de la performance mais convient à un segment émergeant du marché ou à un nouveau marché. Dans l'industrie des disquettes de stockage par exemple, les nouvelles générations de disquettes, plus petites, étaient plus chères et de capacité moindre que les disquettes existantes. Comme la taille n'était pas un facteur important pour les premières générations d'ordinateurs ces nouveaux lecteurs de disquettes semblaient moins bien sous tous les aspects. Mais avec le développement des ordinateurs personnels et des ordinateurs portables la taille devint un critère important et ces lecteurs dominèrent rapidement le marché.
Toutes les technologies de rupture n'ont pas des performances moindres. Il y a de nombreux cas où la technologie est supérieure à la technologie existante et pourtant n'est pas adoptée par les acteurs clefs du marché. Cela se produit lorsque des capitaux importants sont investis dans la technologie traditionnelle. Pour changer, un acteur existant doit non seulement investir dans la nouvelle technologie mais également remplacer ses infrastructures existantes (les coûts de démantèlement peuvent être importants). Il peut être plus intéressant d'amortir les investissements déjà réalisés tandis que la technologie décline. Les nouveaux acteurs ne sont pas confronté à un tel choix.
    Les technologies de ruptures n'apparaissent pas comme telles aux consommateurs et il faut un temps vraiment important pour qu'elles se présentent comme telles aux autres industriels. C'est pourquoi elles sont difficiles à identifier en premier lieu. En effet, comme le souligne Christensen il est tout à fait normal que les entreprises établies ignorent d'abord les technologies de rupture parce qu'elles ne font pas le poids par rapport aux technologies traditionnelles et leurs marchés sont marginaux par rapports aux marchés principaux. Et même lorsqu'elles sont reconnues comme telles les entreprises existantes rechignent à les adopter car elles entrent en compétition avec les technologies traditionnelles qui fonctionnent et qui sont profitables. Elles "cannibalisent" leurs activités. Christensen recommande aux entreprises établies de surveiller le développement de ces technologies, d'investir dans de petites entreprises qui les exploitent et de continuer à entretenir leur cœur de cible de sorte à ce que les performances restent supérieures à ce à quoi la technologie de rupture peut prétendre

2011年11月18日星期五

iPhone 4S Review: Apple's Restraint

Testing the Goods
It wasn't the full redesign some were expecting, but the iPhone 4S improves on its predecessor in small, meaningful ways

Asking Siri about the iPhone 4S John Mahoney
People wanted an iPhone 5. A top-secret new phone to deliver previously unknown pleasures, and to cast the 16-month-old iPhone 4 into the rubbish heap of planned obsolescence.
But the news on October 4, coming just a day before Steve Jobs's death, was a reminder that not every Apple announcement blows off the roof. So here's the 4S--faster, Sprint-ier, with a better camera to see the world, and Siri, the voice-recognition assistant to better listen to it. And the proverbial question: is it worth an upgrade?
Like the iPad 2, the iPhone took a class-leader and subtly but smartly improved it, without breaking any moulds. In this case, there were literally no moulds broken: the iPhone 4S, save for a few variations in its aluminum antenna to improve the iPhone 4 "death grip," is physically identical externally.
But unlike the iPad, which is the undisputed tablet leader, the iPhone has some competition in the very-nice-smartphone market, most of them running Android and, more recently, a few of them running Windows Phone. So while the decision becomes a bit more complex, it's tough to find a smartphone package as powerful, elegant and self-contained as an iPhone 4S. But do not despair, iPhone 4 owners: much of the new magic is bottled in the iOS 5 update.

WHAT'S NEW

As usual, the iPhone 4S's processor gets a bump from the iPhone 4's A4 to what Apple calls the A5--the same processor family found in the iPad 2. The camera, now at eight megapixels up from five, shoots 1080p video and has an improved lens and sensor. And then there's Siri, a voice-recognition software assistant that Apple says can only run with the 4S's stronger processor.

WHAT'S GOOD

Everything new is good. Compared with running a fresh install of iOS 5 on an iPhone 4, the A5 processor boosts performance across the whole operating system. It doesn't blow the A4 chip out of the water, but in a touch interface, even small gains in responsiveness as you swipe and tap from screen to screen make a huge difference in your perception of speed.
I can also verify the camera improvements are legit. Noise levels in low light are still not as good as my S90 point and shoot, of course, but they're significantly better than the iPhone 4, which was already pretty adept in low light. In many more well-lit situations, image quality is actually getting pretty close to a high-quality point and shoot when you're looking at the photos on-screen. Colors are natural, tap-to-focus works, and with iOS 5's lock-screen camera button and the option to use one of the volume buttons for shutter release, the iPhone 4S is a pretty solid camera that you always have with you. That's great. (Our friends at Popular Photography will be publishing a more technical test very soon).
And then there's Siri. Early reviews were swept head over heels with her, but she and I have had a bumpier start. Siri misunderstands what I'm saying fairly often--I don't know if it's because I still have a hard time speaking naturally to my phone, because it's what I think she wants? Maybe it's because I've never in my life had a personal assistant, and I'm just not quite comfortable with the social norms of such a luxury, and she can hear that in my voice. Or maybe we just weren't meant to be?
When we do click, the effect is undeniably pretty magical (which is why this is filed under "What's Good"). I've especially enjoyed talking to Siri through the headset microphone while walking--squeeze the button, ask "are there any Radio Shacks nearby" (I needed a camera battery!), and if all is understood, the results are ready in your pocket when you pause at the next crosswalk. That's pretty nice. I can imagine the effect is even more satisfying for drivers.
Some of Siri's more on-point suggestions: I work in a tough neighborhood for good bars, but she did her best. Some interesting things are possible with Wolfram Alpha as a data source.
But generally speaking, I don't use voice control that often. This first week, my brain often says "Hey, let's play with this new thing Siri" when I need to look something up, but I can already feel the novelty wearing off--I'm more comfortable with touch. Whether voice control becomes a long-term thing for you is, like all relationships, a personal matter.
Otherwise, everything that was great about the iPhone 4 remains great here: the design (antenna problems have been improved, says Apple), the overall feel of the thing in your hand and in your life. To me the 4S's build is unique in small ways: When this phone buzzes, it reveals an interesting internal texture--like there's soft wood inside. It feels good. That might classify as the most wishy-washy statement you'll read in a gadget review today, but that such a thing registered to me as an improvement, or at least a change, shows how personal the relationship we have with our phones has become.

iOS 5

This gets a separate category, since you can enjoy the new iOS5 software upgrade on the iPhone 4 and 3GS as well. The architectural changes that come with the upgrade well overshadow the 4S's hardware improvements. Wireless iTunes syncing is a god-send--you no longer have to plug in a USB cable to transfer music. Similarly divine is using iCloud to manage purchased apps and other iTunes content, which keeps all downloads automatically in sync between my computer and phone. In short, your iThing no longer requires a computer—that's a big deal.
How well iOS5 will continue to run on your iPhone 4 is the question, but until it slows down, you've got yourself a brand new phone.

WHAT'S BAD

Fighting the urge to upgrade your iPhone 4, which you should. The improvements here are nice, but, unless you're incredibly unhappy with the camera, or you want to kick a bad texting-while-driving habit with Siri (she'll help you change!), you can probably find better things to do with your money. Sorry, who am I to tell you that? But if it were me, I'd wait for the real iPhone 5. If you have a 3GS, it's probably close to two years old, and probably struggling to keep up with iOS 5. And you're still looking at a pixel-y non-Retina display. I'd say it's time to upgrade.
I'm not going to tell you Android people you need to switch, because again, that's your business. But I've yet to use an Android phone that's as well-designed, as complete, and as effortless as my iPhone.
Update: Battery issues seem to be rearing their head. See note.

THE PRICE

$200 for 16GB, $300 for 32GB, and $400 for 64GB. Comes with your choice of two-year indenture to AT&T, Verizon, and now Sprint.

THE VERDICT

The iPhone 4S is Apple smartly restraining themselves. Rather than push into a new mobile form factor every year, the pattern now is to introduce a new form factor, then improve upon it with the next release. Which means something that was already great just gets better.
If you have an iPhone 4, gnash your teeth and wait. If you don't, this is a buy.
UPDATE, Oct. 29: In the days following the publishing of this review, I started to notice some battery life issues. They started subtly, but are now more noticeable: By the end of a day, starting with a full charge with only moderate usage, my batter is about dead. With the iPhone 4, I could make it two days on a single charge pretty easily. And judging by this support thread, I'm not alone. We'll keep an eye on it, and see if a software update can fix.